Quand il s’agit d’alimentation ‘saine’, presque tous les diététiciens, nutritionnistes et médecins emploient les mots « équilibrée » et « modération ».
Baies de goji, graines de chia, chou kale : ces produits réputés pour leurs effets bénéfiques séduisent les consommateurs. Mais tiennent-ils leurs promesses ?
Régimes farfelus et conseils nutritionnels douteux sont si répandus dans les médias que bien souvent nous négligeons les régimes les plus simples et les plus sains.
Les régimes méditerranéen et Okinawa sont réputés être les meilleurs, et l’on constate qu’ils ont un certain nombre de points communs avec le végétarisme et le véganisme.
La diète méditerranéenne désigne non seulement les aliments mais aussi comment, avec qui et où ils sont consommés. En cela, elle désigne un art de vivre, soit la traduction du mot grec "diaita" (diète). La découverte au 20e siècle des bienfaits de ce régime d’ouvriers amènera les nantis à l’adopter.
La conservation des aliments et le pouvoir qu’elle confère à ceux qui la maîtrisent représentent un enjeu encore peu connu. Pendant des siècles, la faim nourrit la peur du manque(1) qui pouvait servir d’outil de soumission. La démocratisation de l’Occident s’accompagne d’ailleurs de l’abondance alimentaire.
De tout temps, l’homme a cherché à améliorer sa santé grâce à son alimentation. Avec pour résultats d’ironiques revirements de situation : le Moyen Âge craint les fruits frais, 1950 loue le sucre, le début du XXIe siècle diabolise le gluten tandis que cycliquement le 100% nature nous rappelle à l’ordre.
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