La nourriture du futur imaginée par les auteurs de science-fiction entre 1896 et 1973 est destinée à des consommateurs standardisés, aliénés par une société capitaliste en quête de rentabilité. Prophétie ou métaphore?
Un homme sur neuf - 805 millions répartis dans le monde - ne mange pas à sa faim chaque jour(1). Ils sont deux milliards à souffrir de la «faim invisible» qui les prive des micronutriments, vitamines et minéraux indispensables au bon fonctionnement de leur corps.
Il y a vingt ans, nombre de scientifiques l’affirmaient: la biochimie et la nutrition allaient stimuler les performances sportives. Les résultats prometteurs de centaines d’études et la valse des nouveaux suppléments ont semblé leur donner raison.
Pour Napoléon, «la force d’une armée s’évalue au remplissage de son estomac». La technologie alimentaire permet le conditionnement de repas sains, énergétiques et variés, le parfum du pays en sus! Afin de mieux soigner le moral des troupes.
Dans sa ferme subaquatique de Long Island, l’océanographe Bren Smith cultive des algues. La plante renferme plus de protéines que le soja et plus de calcium que le lait. On l’utilise aussi pour fabriquer des pâtes, des glaces et des cocktails.
En 2007, les colorants artificiels ont été remplacés par des naturels mais il n’en existait pas de bleu. Suite aux protestations des enfants, des chercheurs ont trouvé la solution grâce à une variété d’algue.
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